GENEALOGIE ET PROSOPOGRAPHIE

Valérie Selve , « Khouenoukh, un nomarque originaire de la Résidence », Thotweb, 1999, p. 51-53.

L'auteur

Afin de diriger efficacement l’ensemble du pays, le roi eut très tôt recours à la nomination de nomarques (Hry-tp aAw) chargés d’administrer les provinces, une tâche de pouvoir et de prestige à laquelle fut associé le devoir de créer une structure religieuse solide : gestion des domaines religieux faisant des temples locaux des organes économiques dynamiques et exercice du culte respectant les traditions rituelles locales. A ce niveau, les nomarques sont des substituts régionaux du roi : c’est en son nom qu’ils officient devant la divinité. Les premiers témoignages de la charge de nomarque remontent au début de la troisième dynastie (-2700), mais c’est deux dynasties plus tard que le statut se systématise progressivement, d’abord dans l’extrême nord de la Haute-Egypte, puis plus au sud de façon sporadique. La charge est effective au moins jusque la fin du règne de Sésostris III à la suite duquel elle n’est plus renouvelée sous cette forme : l’Egypte se morcelle alors progressivement en unités plus restreintes (niwt) dirigées par des notables plus nombreux (iry-pat HAty-a) aux rôles plus limités[1]

I SES FONCTIONS AU SEIN DU TEMPLE  

Les titres à connotation religieuse de Khouenoukh couvrent des fonctions diverses dont l’implication au niveau du déroulement du culte est variable. Afin de distinguer la nature des différentes prérogatives du nomarque, nous présentons ici ses titres sous des rubriques qui en désignent le contenu. Les premiers éléments cités concernent l’administration du temple, c’est-à-dire la direction du personnel clérical (figure 1). Il s’agit surtout de titres construits sur imy-r Hmw-nTr [2] : imy-r Hmw-nTr m qis, « directeur des prophètes de Cusae » et imy-r Hmw-nTr Ht-Hr nbt qis, « directeur des prophètes d’Hathor maîtresse de Cusae ». Les titres de ce type apparaissent dans les biographies des nomarques à partir de la cinquième dynastie et se systématisent dès la dynastie suivante. Les personnages titulaires de cet élément dirigent les prophètes qui officient dans les temples du nome [3]. Les prérogatives désignées dépassent le cadre du principal temple local pour s’étendre à ceux des districts avoisinants  [4]. Comprenons bien l’importance accordée à la charge : il ne s’agit pas simplement de la gestion du personnel sacerdotal au niveau de l’organisation administrative, mais aussi de la direction des actes des ritualistes au cours des fêtes religieuses [5]. Khouenoukh est également sHD Hmw-nTr / m qis, « inspecteur des prophètes / de Cusae » et imy-xt sHD Hmw-nTr m qis,  « sous inspecteur des prophètes de Cusae » [6]. Le statut désigné par le titre imy-xt sHD Hmw-nTr représente un grade inférieur au sHD Hmw-nTr lui-même subordonné au imy-r Hmw-nTr [7].  


Figure 1 : schéma présentant les différentes attributions de Khouenoukh au sein du temple [8] 

La présence de cette hiérarchie dans les inscriptions de Khouenoukh suppose une gradation dans la fonction, le titre le moins élevé correspondant logiquement au premier échelon.

Une seconde série de titres recouvre des éléments relatifs à l’exercice du culte proprement dit. Citons tout d’abord les éléments Hry-sStA n wpwt Htpw-nTr / n mDAwt-nTr / xtmt-nTr. Le premier titre, que l’on peut traduire par « maître des secrets des listes des offrandes divines » [9] a trait à la comptabilité des victuailles circulant à l’intérieur de l’enceinte du temple. Le second est communément traduit « maître des secrets des livres divins » [10], les mDAwt-nTrétant des rouleaux de papyrus servant de support aux textes liturgiques lus au cours des cérémonies religieuses; il peut s’agir de manuels retraçant les étapes du culte régulier, de directoires pour certaines fêtes précises, de listes de formules apotropaïques ou d’inventaires des lieux sacrés [11]. Le troisième titre, Hry-sStA n xtmt-nTr désigne le « maître des secrets des choses scellées du dieu »[12], le terme xtmt-nTr étant parfois traduit par « trésor divin »[13]. R. O. Faulkner [14] et W. A. Ward [15] utilisent la traduction « precious things, treasure ». Nous préférons l’expression « choses scellées » par fidélité envers la signification originelle du signe  représentant le sceau royal et par soucis d’éviter toute confusion avec le pr-HD communément traduit par « trésor », en tant qu’institution. Pour H. G. Fischer [16], les prêtres porteurs de ce titre étaient « concerned with the property of the local temple ». Khouenoukh avait ainsi accès aux objets de culte utilisés pour l’adoration de la divinité. Quatre autres nomarques sont titulaires de cet élément [17], l’attestation la plus récente datant de la neuvième dynastie. Ces trois titres, construits sur l’élément Hry-sStA présentent le nomarque comme un initié aux cultes, c’est-à-dire un personnage ayant accès à la connaissance des rites et aux parties secrètes du temple.

D’autres éléments impliquent le nomarque dans l’exercice du culte, par la désignation de statuts précis de ritualiste: Hm bAw p / nxn, Hm-nTr HkA / Hr qmAa /xwy Hr / dSrt ainsi que xt Hr it qis. Les deux premiers titres qui désignent les « serviteurs des âmes de Pé / Nekhen » font allusion à des entités divines [18]. Divers degrés d’importance dans la participation aux cultes sont attribués aux « prophètes » qui peuvent être affectés à des tâches purement matérielles ou relatives au déroulement des rites[19]. Notons que Khouenoukh cumule les charges de « directeur des prophètes » et de « prophète », une situation courante pour les nomarques qui sont simultanément administrateurs et ritualistes. Le terme qmAa pour le titre « prophète d’Horus au bras puissant »[20], est une épithète renforçant l’image mythique d’Horus vengeur de son père. Héka, dans « prophète de Héka »[21], est une divinité vénérée à la Résidence. Nous pensons que xwy Hr  [22], pour le titre « prophète des deux enfants d’Horus », est la désignation d’un aspect peu connu du dieu Horus auquel sont associés des rites spécifiques liés à des particularités régionales. « Prophète de la Couronne rouge » [23] se rapporte au culte dédié à la déesse personnifiant la Basse-Egypte. Enfin, le titre xt Hr it qis « compagnon d’Horus père de Cusae » [24] désigne une fonction dont le contenu précis est obscur. Au sens large, les attributions concernent sans doute l’habillement et la parure de la statue divine. En effet, le titre xt suivi du nom de la divinité locale semble lié à celui de « stoliste » comme l’attestent les nomarques qui cumulent ces deux éléments (il s’agit de cinq nomarques du neuvième nome de Haute-Egypte ensevelis à Akhmîm : règnes de Mérenrê et Pépy II)[25].

La dernière catégorie de titres rassemble des éléments en rapport avec la conservation et la lecture des textes sacrés destinés à être récités au cours des cérémonies religieuses, tout acte liturgique prenant vie par la récitation des «formules divines » (mdw-nTr) : il s’agit de Xry-Hbt m qis, « prêtre-lecteur / à Cusae » (nombreuses attestations)[26]. Apparaît également un titre dérivé Xry-Hbt mit Hr / DAt Hr« prêtre-lecteur de la barque mit d’Horus et de la barque DAt d’Horus », un élément relatif à la lecture de textes spécifiques pendant un rite précis faisant référence au culte d’Horus et aux deux barques qui lui sont associées. Le titre Xry-Hbt smsw, « prêtre-lecteur aîné » [27] comporte une notion supplémentaire : comprenons par le terme « aîné » un ritualiste expérimenté, l’âge supposant l’acquisition d’un degré supérieur de connaissance dans la charge de « prêtre-lecteur ». Le titre Xry-Hbt smsw n DbAt lui est dérivé ; il signifie « prêtre-lecteur aîné du DbAt », le DbAt désignant une pièce située dans le palais royal[28]

II SES TITRES SOULIGNANT SON ORIGINE MEMPHITE 

Plusieurs éléments de la titulature du personnage dévoilent ses origines à la capitale Hm-nTr Hr msn, Hm-nTr HqA, Hm-nTr xwy Hr, Xry-Hbt mit Hr DAt Hr et  Xry-Hbt smsw n DbAt. Il s’agit de titres relatifs à des cultes uniquement effectifs dans la région memphite ; ils sont en effet couramment portés par de hauts fonctionnaires de la Résidence, alors qu’ils sont absents des biographies d’autres nomarques originaires de la région qu’ils gouvernent. La titulature de Khouenoukh est généralement comparée à celle de Ournou, enterré à Saqqarah. 


Figure 2
: fausse-porte de Khouenoukh D’après N.Kanawati, A.el-Khouli, Quseir el-Amarna, Sydney, 1989, pl.39 : mur ouest. 

La figure 2 présente la fausse-porte située sur la paroi ouest de la tombe de Khouenoukh. Deux des titres à connotation religieuse portés par le nomarque sont placés en parfaite symétrie l’un par rapport à l’autre, sur les montants extérieurs. Ils se construisent tous deux sur Xry-Hbt, désignant donc des fonctions relatives à la lecture des textes sacrés. Ils nomment le dieu Horus, bien que l’identité des deux Hr ne soit pas forcément la même dans les deux cas. L’épithète it qis peut certes être une désignation d’une forme de la divinité, mais il peut également s’agir d’une allusion au roi. Si ceci est exact, l’épithète « père de Cusae » suppose la « paternité » du roi sur la ville de Cusae. En d’autres termes, Pépy I serait fondateur de la capitale du quatorzième nome de Haute-Egypte. Cette seule inscription est bien sûr insuffisante pour nous permettre d’en tirer des conclusions immédiates. En l’attente de notre connaissance d’autres éléments pouvant corroborer cette hypothèse, nous admettons la mise en valeur de la région sous l’impulsion de ce roi par l’organisation de grands travaux[29] et la nomination de Khouenoukh en tant qu’administrateur. Par prudence, nous interprétons Hr comme la désignation du dieu Horus honoré dans le nome, même si une référence indirecte au roi n’est pas impossible.  


Figure 3
 : fausse-porte de Ournou   D’après E.Drioton, ASAE 43, Le Caire, 1943, p.500.                                                                                                                                

La figure 3 présente les principaux titres portés par Ournou. On distingue sur la première colonne le titre Xry-Hbt mit Hr DAt Hr rencontré dans la biographie du nomarque. Il est, comme ce dernier, Hm-nTr Hr msn, Hm-nTr HqA et Hm-nTr xwy Hr, des éléments qui, rappelons-le, sont absents des titulatures de l’ensemble des autres nomarques. Ournou est aussi imy-xt srkt, un titre similaire mais hiérarchiquement inférieur à xt Hr it qis[30].

Quelques-uns des titres de Khouenoukh comportent la mention m qis, « à Cusae », ce qui nous permet de distinguer les fonctions qu’il effectua à la Cour de celles qu’il exerça à Cusae : imy-r Hmw-nTr Ht-Hr m qis, imy-xt sHD Hmw-nTr m qis, sHD Hmw-nTr m qis et Xry-Hbt m qis. Le titre xt Hr it qis semble avoir été attribué à Khouenoukh à l’occasion de sa nomination en tant que nomarque du quatorzième nome de Haute-Egypte; précisons que Khouenoukh est le premier  « grand chef » de cette région : il est manifeste que sous le règne de Pépy Ier fut organisée l’administration de la province.  

III ATTESTATIONS DE CAS SIMILAIRES

L’origine memphite d’autres nomarques nommés par le pouvoir central pour diriger certaines provinces éloignées de la Résidence est connue. Nous proposons de présenter ici ceux dont la titulature offre des éléments relatifs au culte divin. Il s’agit notamment de Qar d’Edfou (règnes de Pépy I et Mérenrê) qui est Hry-sStA n pr-dwAt,  « maître des secrets du per-douat », ainsi que Hry-sStA, une mention que l’on peut interpréter dans le cas présent comme une abréviation de ce titre. Ce dernier couvre des attributions relatives au roi et à son culte personnel[31]. J.Berlandini-Grenier[32] précise, à propos de Senenmout (règne de Hatchepsout), investi du titre, qu’il : « (...) accède aux salles intérieures qui protègent l’intimité royale et pénètre dans le ‘Saint des Saints’ du palais ». La titulature de Qar étant dépourvue d’autres éléments pouvant être associés à l’exercice du culte divin, nous en concluons que cette fonction fut effectuée dans le cadre de sa mission à la Cour d’où il est issu (rappelons que ce personnage est le fils de Isi, vizir et nomarque d’Edfou originaire de la capitale).

Le titre est aussi présent dans la biographie de Pépiankh-héri-ib nomarque de Cusae (règne de Pépy II) qui est également désigné par le titre Hm-nTr mAat, « prophète de Maât »[33] ; cet élément biographique, lorsqu’il est associé à imy-r Hwt wrt 6, « directeur des six grandes cours », recouvre des fonctions juridiques (le nomarque Hapidjefa I enterré à Assioût, nécropole du treizième nome de Haute-Egypte, est porteur du même titre, mais cette fois associé à une inscription qui l’insère dans une perspective cultuelle : wrH mAat m sAwt, « qui oint Maât à Saout »[34] ). Ibi et Djaou / Chémay, enterrés dans la nécropole Deir el-Gebraoui, portent le titre mdw Hp[35] dont la fonction fut réalisée à la capitale avant leur accession à la double direction des huitième et douzième nomes. A l’origine, le mdw Hp, « bâton de Apis », un titre dont la traduction n’explicite que très partiellement la fonction désignée[36], est lié au culte de Ptah à Memphis[37].  

L’organisation administrative et religieuse des provinces s’est opérée de façon progressive. Les premiers nomarques furent nommés par le roi parmi les hauts fonctionnaires de son entourage. Certaines charges palatines, soulignées par des titres tels que Hry-sStA n pr-dwAt en sont le meilleur témoignage. Aux nomarques cités plus haut, il faut ajouter ceux dont la biographie ne comporte aucun élément sacerdotal[38] et surtout d’autres personnages qui, sous les règnes de Djedkarê à Sésostris III, cumulèrent le statut de vizir à celui de nomarque : Isi d’Edfou (Djedkarê, Ounas et Téti), Chémay de Coptos (Néferkaouhor), Djéhoutinakht d’Hermopolis (Sésostris I)[39]...

L’ensemble de la titulature de Khouenoukh est une illustration de l’organisation administrative d’une région, en l’occurrence Cusae, sous le règne de Pépy I. Les nomarques suivants dirigèrent leur province d’origine. La charge étant souvent héréditaire, le pouvoir local fut alors partagé entre de grandes familles, fortes de privilèges et de droits acquis depuis des générations ; elles eurent entre leurs mains un pouvoir considérable, source d’interactions conflictuelles et de luttes intestines, qui, dès la fin de l’Ancien Empire, compromit l’équilibre de l’Etat.  


1 E.Cruz-Uribe, « The Fall of the Middle Kingdom », Varia Aegyptiaca 3, San Antonio, 1987, p.107-111; D.Franke, « The Career of Khnumhotep III of Beni-Hassan and the so-called ‘Decline of Nomarchs’ », Middle Egyptian Studies, New Malden,1991, p.53.
2 N.Kanawati , A.el-Khouli, Quseir el-Amarna, Sydney, 1989, pl.34-35.
3 H.Goedicke, « Cult-temple and ‘State‘ during the Old Kingdom in Egypt », State and Temple Economy in the Ancient Near East 1, Leuven, 1979, p.129.
4 E.Brovarski, « Akhmîm in the Old Kingdom and First Intermediate Period », Mélanges Gamal Eddin Mokhtar 1, Le Caire, 1985, p.l30.
5 Une inscription du nomarque Hapidjefa I enterré à Assioût précise Dd tp-rd n Hmw-nTr m sSm m Abd nt Hb dwAt m wAgy, « (celui) qui donne les instructions aux prophètes dans la conduite (de la fête) du mois et de la fête de l’adoration pendant la fête Ouag, P.Montet, « Les tombeaux de Siout et de Deir Rifèh », kêmi3, Paris, 1928, p.50.
6 N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit;pl.33, 36, 40.
7 J.Yoyotte, « Un corps de police de l’Egypte pharaonique », RdE 9, Paris, 1952, p.146.
8 Les cadres tracés en lignes discontinues présentent des rubriques se rencontrant généralement dans les biographies de nomarques mais ne figurant pas dans celle de Khouenoukh.
 9 N.Kanawati , A.eI-Khouli, op.cit.,pl.35.
10 N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit., pl.36 a ; voir B.Begelsbacher-fischer , Untersuchungen zur Götterwelt des A/ten Reiches,0B0 37, Fribourg, 1981, p.65 qui cite un titre similaire porté par un haut fonctionnaire de la cinquième dynastie.
11 M.Alliot, Le culte d’Horus à Edfou au temps des Ptolémées 1, BdE 20, Le Caire, 1944, pl.47.
12 N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit., pl.34.
13 J.J.Clère, Les chauves d’Hathor, 0LA 63, Louvain, 1995, p.250.
14 R.O.Faulkner, dictionnaire, Oxford, 1962, p.258.
15 W.A.Ward, Index of Egyptian  Administrative and Religious Titles of the Middle Kingdom, Beyrouth, 1982, titre 1039.
16 H.G.Fischer, Dendera in the third Millenium BC, New York, 1968, p.115-116.
17 Ni-ibou-nésou et Méréri de Denderah, Néhoutdesher et Tjéti / kai-hep enterrés à Akhmîm ; voir H.G.Fischer, ibidem ;N.Kanawati, The Rock Tombs of El-Hawawish 3, Sydney, 1982, figs.8, 14; 8, 1988, fig.3, p.114, 136.
18 C.Zivie-Coche, Dieux et hommes en Egypte, Paris, 1991, p.21.
19 M.AlIiot, op.cit., passim ; A.H.Gardiner, Ancient Egyptian Onomastica 1, Oxford, 1947, p.30, 47 ; P.Posener-Krieger, Lesarchives du temple funéraire de Néferkarê-kakai, BdE 65, Le Caire, 1976, p.3l6, 538, 574.
20 N.Kanawati, A.el-Khouli, ibidem. D.Meeks, Alex2, Paris, 1981, 78.4286.
21 N.Kanawati, A.el-Khouli, op.cit., pl.36 a.
22 N.Kanawati, A.el-Khouli, ibidem; H.Kees, «Kulttopographische und Mythologische Beiträge », ZÄS 64, Leipzig, 1929, p.l00-­102; H.G.Fischer, « Three Old Kingdom Palimpsests in the Louvre », ZÄS 86, Berlin, 1961, p.25.
23 N.Kanawati, A.el-Khouli, ibidem.
24 N.Kanawati, A.el-Khouli, op.cit., pl.39.
25 A.McFarlane, «Titles of smA + god and xt + god dynasties 2 to 10 », GM 121, Göttingen, 1991, p.84-100.
26 A.H.Gardiner, Ancient Egyptian Onomastica 1, Oxford, 1947, p.55 ; K.Sethe, « Miszelle », ZÄS  70, Leipzig,1934, p.l34 ;W.A.Ward, op.cit., n° 1202.
27 N.Kanawati , A.el-Khouli, op.cit., pl.42-43 ; H.G.Fischer, « A Stela of the Heracleopolitan Period at Saqqara : The Osiris Iti », ZÄS 90, Berlin, 1963, p.38.
28 H.Kees, «    und  », Recueil de travaux 36, Paris, 1914, p.l5-16.
29 D.Dunham, « The Biographical inscriptions of Nekhebu in Boston and Cairo », JEA 24, Londres, 1938, p.2 : un certainNékhébou fut envoyé de la capitale pour creuser un canal dans la région.
30 A.Mc Farlane, op.cit, GM 121, Göttingen, 1991, p.84-100; The God Min to the End of the Old Kingdom, ACE Studies 3, Sydney, 1995, p.207-214, 230-232, 279-281.
31 N.Strudwick, Administration in Old Kingdom Egvpt, Londres, Boston, Henley, Melbourne, 1985, p.312 ; A.M.Blackman, « The ‘House of the Morning’ », JEA 5, Londres, 1918, p.148-165.
32 J.Berlandini-Grenier, « Senenmout, stoliste royal, sur une statue-cube avec Néférourê », BIFAO 76, Le Caire, 1976, p.l22.
33 A.M.Blackman, The Rock Tombs of Meir 4, Londres, 1924, pl.4.
34 F.L.Griffith, The Inscriptions of Siout and dêr-Rifeh, Londres, 1889, pl.5; P.Montet, kêmi3, Paris, 1928, p.51.
35 N.de G.Davies, Deir el-gebrawi 1, Londres, 1903, pl.3.
36 H.Gauthier, «Le sarcophage n°6007 du Musée du Caire », ASAE 30, Le Caire, 1930, p.l74-l83.
37 B.L.Begelsbacher-Fischer, 0B0 37, Fribourg, 1981, p.32.
38 H.G.Fischer, 4 , 408-417.
39 M.Valloggia, « Les vizirs des XI° et XII° dynasties », BIFAO 74, Le Caire, 1974, p.l23-134. 
17/11/00
© Renaud de Spens, 2000